Le travail de Peter beard dépasse le cadre de la photographie. Vivant au contact des animaux, il les inclue dans ses compositions. Sur ses images, bien sûr. Mais pas seulement. Ses carnets sont mondialement célèbres. Beard transforme ses clichés en œuvres d’art, en utilisant du sang d’animaux, des dessins, qui lui permettent de briser les barrières de la photographie.
"L'habit ne fait pas le moine", cet adage scié parfaitement à la gesticulation photographique. En gros, ça n'est pas parce que tu as du bon matériel, que tu fais des photos époustouflantes. C'est mon côté "éternel insatisfait" qui rejailli. Vade Retrooo! Ici, la frustration est terrible. L'environnement, les couleurs, les situations et scènes de vie se prêtent au mitraillage. J'ai rarement vu un endroit où l'on puisse prendre des photos aussi étonnantes. Hélas, dix fois hélas, shooter au Nigéria est un véritable challenge. Autant le dire, on ne se sent pas du tout accueilli lorsque qu'on arrive avec son Nikon pour prendre des chtites photos. Quel que soit l'endroit tu te sens assez vite mal à l'aise et rapidement importuné. Donc voici l'équation: comment être discret, rapide et efficace, lorsque tu es blanc, le seul à 6 km à la ronde, et que tu portes un appareil photo / objectif d'une valeur de 2500 euros ? Ben oui, pas de touristes au Nigéria, l'homme blanc ne court pas les rues, l'Oyibo avec son D300 et un 18-200mm au milieu de la foule, ça fait légèrement tâche. D'un point de vue sécurité, c'est également moyen moins.
Pour prendre des clichés sympas, il faut aller dans le Mainland (20 km de long), &" millions d'habitants) où vivent 98% des Lagossiens. Cette partie est séparée des Victoria Island et Ikoyi, les zones résidentielles expats et Nigérians fortunés, par trois ponts. C'est comme dans New York 1997, le film avec Kurt Russel, une fois que tu es dans le Mainland tu as quitté la bulle dite "sécurisée" ;-). Je reviendrai dans un post futur sur cette expédition.
Pour le moment mon équipement est réduit, si je puis dire. Le petit Coolpix est bien pratique le soir ou la journée lorsqu'on souhaite être discret et ne pas se trimballer son bazooka Nikon. Le 18-200mm est un très bon investissement. Il s'utilise dans une multitude de situation (plan large ou serré pour un portrait). Lorsqu'on voyage et qu'on souhaite rester discret à distance du sujet, c'est bien pratique. Le 50mm qui ouvre à 1.8 est lumineux et vraiment pas cher, je commence à l'utiliser mais il nécessite d'être proche de son sujet, donc ici autant dire que ça relève du pseudo suicide. Aller, courage.
